Jardin botanique de l'Université de Bonn

Après le périple à Heidelberg, nous voilà sur la route pour rejoindre de beau matin la ville de Bonn (ancienne capitale de l’Allemagne fédérale).

 

Arrivée au jardin botanique de Bonn après quelques détours en ville, nous avons trouvé le château.

 

Un parcours fléché guide le visiteur à travers les serres consacrées aux palmiers, aux fougères, à la Mangrove, à la Victoria et aux succulentes, en passant par celle des orchidées. En été, les grandes plantes en pots conservées dans les serres tempérées sont exposées en plein air, à proximité des serres, regroupées selon leur origine géographique.

Comme entrée en matière, nous entrons dans les serres tropicales humides. Quelles bouffées de chaleur !

 

Pour attirer le public comme les mouches, le jardin dispose d’une attraction terrible  (c’est un peu flou mais l’atmosphère est saturée de vapeur d’eau) : l’Arum titan (Amorphophallus titanum) ; c’est une espèce endémique de Sumatra où il croît dans les forêts tropicales humides de la partie occidentale de l'île. Il fleurit entre octobre et mars, durant la saison des pluies et ses fruits sont mangés par les calaos

L’Arum titan exhale une odeur pestilentielle (mélange de cadavre en décomposition et de poisson pourri : composés carboxyliques) attirant un gros coléoptère du genre Diamesus qui le pollinise. Cette odeur est si forte qu’elle est détectable à 800 mètres !

 

 

Serre tropicale humide (ci-dessus et ci-dessous)

 

 

Quelques mètres et l’air devient plus respirable car moins chargé en humidité et nous découvrons le bassin à Victoria : Victoria amazonica

 

 

Puis nous découvrons un cactus très spécial que l’on croise seulement dans les livres avec 

Wittia amazonica (Disocactus amazonicus, Pseudorhipsalis amazonica), un cactus épiphyte aux fleurs roses à violacées.

 

 

Puis, nous arrivons dans un endroit plus sec avec la serre à succulentes… L’endroit est accueillant et rempli de coussins verts

 

 

C’est tentant cette jolie Abromeitiella brevifolia (Deuterocohnia brevifolia), quelques Trichocereus et un serpent.

 

Waouh, des cactus de toutes tailles !

(Cleistocactus, Espostoa, Myrtillocactus) …

 

 

Nous voici maintenant en Afrique avec des Euphorbes et des Aloès (ci-dessous)

 

Une Sansevière, version XXL (ci-dessous)

 

 

Nous ne savons plus où poser le regard !

D’un côté l’Amérique avec ses cactus et ces Dyckia rariflora ...

 

 

... De l’autre, l’Afrique avec son cortège de succulentes (deux prochaines photos)

 

 

Fockea sp. (ci-dessus)

 

 Aloès gigantissime (Aloidendron dichotomum) et notre Aldo de dos (prochaine photo)

 

Belle écorce ! (ci-dessus)

 

 

Magnifique ! Cyphostemma bainesii et Cyphostemma juttae (ci-dessus)

 

 

Je me retourne pour voir d’autres merveilles : j’aimerais avoir ce petit parterre chez moi avec du cactus, des broméliacées et de belles agaves (Agave attenuata, ci-dessus, à gauche)

 

 

Ca pique ! (Deuterocohnia lorentziana)

 

 Cactus et broméliacées

 

Nous revoilà en Afrique et à Madagascar : Alluaudias et Baobabs (ci-dessous)

 

 

Alluaudias et Aloès (ci-dessus)

 

 

Cyphostemma laza, Alluaudia dumosa, Baobab ou Moringa

 

Puis nous sortons des serres : 

Chardons (Astéracées)

 

Nous avons rencontré une charmante dame qui nous salua dans la langue de Goethe et notre réponse dans celle de Molière lui indiqua tout de suite que nous étions les Français venant d’Heidelberg.

 

Parterre à aloès dont la « magnifique » Aloe polyphylla (ci-dessous)

 

 

Maintenant, quelques belles potées...

 

 

Erythrine et Ochna (ci-dessus et ci-dessous)

 

 

Parterre :

 

 

Cette dame du jardin botanique nous invita dans une petite serre pour voir une petite collection de succulentes dont certaines seraient mise en vente le samedi suivant :

 

 

Mon appareil photo s’étant mis en vacance, c’est par ce petit tour que nous finissons notre journée après le passage dans une brasserie pavoisée aux couleurs du Portugal…

 

Marc Weiler, mars 2020